Ça y est, première étape avant le départ pour le Portugal: Capbreton /Zumaia ce matin. 5 heures de navigation dans une houle de 2m de travers, vitesse 8 nœuds au lieu de 10, ça a bien secoué les passagers....demain c est bien mieux mais il faut tenir compte des agendas...
Prochain épisode, sortir le bateau pour remplacement des passes coques des deux WC et passer à la pompe pour estimer la consommation pour la suite du voyage en septembre.

Bonjour,
Je commence à regarder les escales depuis Zumaia vers le Portugal.
Je me perds dans le choix des ports.
40/50 miles jour pour commencer.
Qui peut me conseiller sur la côte de Cantabrie?, je suis preneur. J'ai consulté Navily et les avis.
Zumaia / Santurtzi (Bilbao) 42 m
Santurtzi / Suances, après Santander, 50 m
Je suis pas allé plus loin pour l instant.
Bonne soirée

La suite du feuilleton: bateau sur cales pour remplacement de passe coques wc. La galère pour les extraire puis pour découvrir que les modèles commandés sont trop court, la coque fait 7 cm d épaisseur. Les passe coques étaient collés sur toute l épaisseur, pas facile à sortir...

Remarque: manœuvrer une vanne ne prouve pas qu elle fonctionne, j'en avais un e qui était cassée en position ouverte et en manipulant le levier une résistance comme si ça fonctionnait. Ça doit faire drôle le jour où il faut la fermer en urgence...

Je ne vois pas l intérêt de coller sur l épaisseur de la coque. L étanchéité doit se faire côté extérieur.

Il faut faire attention en dévissant la vanne que le passe coque ne tourne pas car ça cisaille le joint et on est bon pour tout demonter.
Bref , c'est en bricolant dans des positions inconfortables que l'on devient marin.

Nouveaux passe coques plus long reçus et montés. Comme indiqué avant je n ai colle6 que côté extérieur car si l'eau rentre je préfère la voir à l intérieur que de rester dans l épaisseur de la coque et la pourrir lentement., vannes et coudes, le tout en bronze. Une pompe de wc manuelle neuve, et une montée en electrique, c est efficace mais un bruit de mixer important. Mise à l'eau et une nuit passée, ça fuit pas.
En principe départ de Zumaia lundi 4 pour 40 miles, histoire de se mettre au rythme et voir le temps à passer sur l eau, objectif moyenne de 10 n par beau temps ou plus à voir.
Sur 45 miles avec houle de 2 m de travers très inconfortable j ai fait la consommation: 1400tr/mn,8 n de moyenne. 740 CV
4 litres/m soit 32 l/h
C est toujours trop mais bien moins que les estimations données sur le net.
A voir avec 10n à 1600tr si ça change la conso.
Je me dis que la houle de 2 m a eu une incidence non négligeable sur la conso....
A suivre

Bonjour erb.

Intéressant ton périple. Merci pour le partage des infos.

Côté conso, ça me semble élevé.
A moins de 1500 tr/min, les Yanmar de 370 cv sont donnés poour moins de 10 litres.
Les 32 L/h pour les 2 moteurs ne me semblent pas cohérents.

Avec notre bateau, nous sommes en moyenne à un peu plus de 8,5 nds à 1.600 tr/min pour une conso comprise entre 15 et 20 L/h pour les deux moteurs.

Par contre, si tu es à 10 nds pour 1.600 tr/min, c'est vraiment bien.

Je vais affiner cette analyse sur les parcours suivants. La ce n est que sur un trajet et assez houleux....

Mon périple étant achevé, voici une synthèse de cette aventure :
Bateau acheté à cap Breton (Landes) puis descendu à Zumaia (pays basque espagnol)
Départ : le 5/09/2023
ou le bateau était à quai pendant un mois avec une sortie de l’eau pour remplacer deux passe coques du WC babord, remplacement du WC par un WC neuf manuel, WC tribord manuel modifié en électrique.

Arrivée : Vila Réal de san Antonio, Portugal à la frontière sud de l’Espagne le 22/09/2023

Quelques chiffres :
- 18 jours de voyage, dont deux nuits en attente de conditions météo propices à Péniche
- 914 miles parcourus depuis cap Breton pour 812 miles en un seul déplacement, soit 12 % de plus
- 50 miles par jour en moyenne, 93 miles étant le max réalisé
- Moyenne : 11 nœuds à 1600tr/mn
- Conso sur l’ensemble : 5l/mile soit 55l/h
Pour mémoire : deux volvo tamd63p, 2 x 370 CV, bateau ACM 55, 11.82 m, 9 tonnes.
A noter qu’en cours de route, le moteur babord s’est mis à fumer blanc mais avec suie noire sur tout le cockpit AR et fly, à nettoyer tous les soirs, ce qui entraine certainement une sur consommation.

Nuits dans des ports à quai sauf deux exceptions :
- Port de pêche Carino avant Coruna en Galice, un corps mort, bien abrité
- Sines, dernier port plein sud du Portugal avant de changer de cap à l’Est à Sagrès : port de plaisance fermé aux visiteurs mais la baie est calme.
N’ayant pas d’annexe, on a pas pu visiter les lieux.

La préparation du voyage :
-repérage des ports, des stations de carburant et calculs des distances reportés sur la carte IGN Espagne Portugal, ça fait pas très marin mais donne une bonne vue d’ensemble.
- téléphone le jour même pour réserver au prochain arrêt, certains ports ne répondent pas, mais toujours eu de la place car en septembre, le gros des bateaux est remonté vers le Nord.

- Météo regardée sur Météo Marine, Winfinder et Windy
- Questionnement d’équipages via Navily
La navigation :
- Au fly par beau temps si pas trop de houle pour ne pas faire le culbuto
- Carte sur GPS en cabine, route rentrée la veille
- Carte sur GPS au fly mais pas carte complète (j’avais vérifié que celle de la cabine…), route sans carte depuis la sortie du pays basque, contrôle avec Navionics Boating gratuit et Navily. Bien suffisant pour suivre les cotes ou 10 à 15 miles de distance de ces dernières.
- En cabine avec boules quies car trop bruyant avec les moteurs sous le carré.
- J’ai jamais réussi à faire fonctionner le pilote auto, de toute façon il faut souvent changer le cap pour éviter les filets des pêcheurs qui sont omniprésents.
- La houle est toujours de Nord Ouest et même minime, on l’a ¾ avant tribord au début en naviguant Ouest puis ¾ arrière et descendant vers le Sud, donc toujours jouer de la barre.

Mes conclusions :

- Difficulté principale : les manœuvres dans les ports quand on pilote sans expérience sur un bateau de cette taille (si courant et vent, ça devient vite stressant, voir dangereux). Ne manœuvrer qu’avec les deux moteurs, depuis le fly pour une meilleure vision, prendre son temps et ça se fait sans trop de difficultés
- La navigation en mer n’apporte pas grand-chose, pas de difficulté, j’ai été surpris de ne pas trouver le temps long après des heures de navigation.
- 50 miles par trajet permet de ne pas partir aux aurores et d'avoir du temps pour visiter les villes d'escale

Merci pour ton retour et ton compte rendu
Belle ballade et la prochaine étape ??
Des randos dans la region (Algarve) ?

La j y vais fin de la semaine car la tempête Vernard est passée en Algarve et je sais pas si il y a des dégâts sur le bateau. Pas réussi a avoir le port. J ai reçu un mail comme quoi il y avait eu des dégâts sur les bateaux, voiles, amarres, etc. Mais c est un mail général. Comme j avais monté le taud d hivernage, il est possible qu il ne soit plus intact...

A suivre.

Sinon prochaine étape, régler les fumées sur un moteur.
Discuter avec les locaux pour savoir où pêcher, remonter le Guadiana jusqu à Alcoutim (20 miles).
C est pas les projets qui manquent.