Re: innovation Stop ancre
Posté : 03 avr. 2017, 12:00
Bonjour à Tous
Les tests d'ancre sont très difficiles à réaliser et c'est pour cela qu'ils ne sont pas révélateurs de la bonne tenue d'une ancre
La seule chose que l'on peut mesurer c'est la tension jusqu'au décrochage de l'ancre.
Or ce n'est que l'un des paramètres d'une ancre.
La plaisance n'a pas les budgets suffisants comme pour l'aviation ou l'espace; les études qui ont été faites nous ont donnés des pistes, mais l'enjeu économique ne permet pas une réelle modélisation, d'autant que nos ancres en plaisance ne concernent pas les cargos.
Ces 30 dernières années, nous avons appris beaucoup de choses sur l'importance de la forme et la répartition des poids.
Des intuitions et quelques calculs ont conduit à l'élaboration des ancres dites modernes et à l'expérience ont a pu constater leur efficacité.
La difficulté est qu'en raison des multiples cas de figure et donc des multiples paramètres en cause le retour d'expérience des plaisanciers est importante.
Or, l'expérience des plaisanciers est une difficulté supplémentaire: a-t-il une vraie expérience comparative, est-il compétent, quel type de navigation et de bateau etc...
On s'aperçoit que dans le petit monde du nautisme seul une poignée de navigateurs possède, à la fois, les capacités intellectuelles, l'expérience maritime sur différentes zones de navigation et pendant un temps suffisamment long et un panel d'ancres à disposition.
La majorité des retours d'expérience ne sont tout simplement pas crédibles.
Dire j'ai tenu à Porquerolles par 30 Knts de vent n'est pas en, soi même significatif.
Dire, j'ai fait l'articque, la turquie, la grèce par Meltem, été comme hiver, j'ai 40 ans de navigation et j'ai testé 5 modèles d'ancres et j'ai constaté que ...... est statistiquement (car les conditions ne sont jamais identiques) beaucoup plus intéressants.
En revanche, je connais des circumnavigateurs qui ont des ancres fabriquées en fer à béton aussi tarabiscotés que les leur dreadlock qui se vantent d'avoir subit des cyclones. Leur info n'est pas non plus crédible car tous les calculs s'opposent à cette prétendue expérience qui n'est que vantardise pour épater le bourgeois.
L'expérience de 98 % des plaisanciers n'a pas d'intérêt non plus, car ils ne sont exposés qu'à des circonstances ordinaires, or nous attendons d'une ancre qu'elle nous aide dans les circonstances exceptionnelles.
Il faut bien se dire, qu'avec nos types de bateaux et la profondeur de nos bailles à mouillages, nous faisons avec ce que nous avons.
Le but étant de comprendre ce que l'on doit faire au mieux
Une bonne règle passe partout serait de dire:
une ancre moderne, une chaîne de grade élevée, une boule une ligne mixte voir un amortisseur.
La ligne mixte est composée d'une partie textile correspondant à 80 % de la longueur de la chaîne avec un minimum de 20 m ou d'un amortisseur en élastomère sur main de fer.
- de 10 mètres, on mouille la hauteur au davier X force du vent + 1 sans descendre en dessous de 5
- quand plus de 10 mètres de fond et/ou ligne amortisseur on mouille la hauteur au davier X force du vent sans descendre en dessous de 5
Laissez tomber la règle des glénans qui est de 3 fois la hauteur du fond; on sait que c'est insuffisant par vent au delà de 3 beaufort.
Les tests d'ancre sont très difficiles à réaliser et c'est pour cela qu'ils ne sont pas révélateurs de la bonne tenue d'une ancre
La seule chose que l'on peut mesurer c'est la tension jusqu'au décrochage de l'ancre.
Or ce n'est que l'un des paramètres d'une ancre.
La plaisance n'a pas les budgets suffisants comme pour l'aviation ou l'espace; les études qui ont été faites nous ont donnés des pistes, mais l'enjeu économique ne permet pas une réelle modélisation, d'autant que nos ancres en plaisance ne concernent pas les cargos.
Ces 30 dernières années, nous avons appris beaucoup de choses sur l'importance de la forme et la répartition des poids.
Des intuitions et quelques calculs ont conduit à l'élaboration des ancres dites modernes et à l'expérience ont a pu constater leur efficacité.
La difficulté est qu'en raison des multiples cas de figure et donc des multiples paramètres en cause le retour d'expérience des plaisanciers est importante.
Or, l'expérience des plaisanciers est une difficulté supplémentaire: a-t-il une vraie expérience comparative, est-il compétent, quel type de navigation et de bateau etc...
On s'aperçoit que dans le petit monde du nautisme seul une poignée de navigateurs possède, à la fois, les capacités intellectuelles, l'expérience maritime sur différentes zones de navigation et pendant un temps suffisamment long et un panel d'ancres à disposition.
La majorité des retours d'expérience ne sont tout simplement pas crédibles.
Dire j'ai tenu à Porquerolles par 30 Knts de vent n'est pas en, soi même significatif.
Dire, j'ai fait l'articque, la turquie, la grèce par Meltem, été comme hiver, j'ai 40 ans de navigation et j'ai testé 5 modèles d'ancres et j'ai constaté que ...... est statistiquement (car les conditions ne sont jamais identiques) beaucoup plus intéressants.
En revanche, je connais des circumnavigateurs qui ont des ancres fabriquées en fer à béton aussi tarabiscotés que les leur dreadlock qui se vantent d'avoir subit des cyclones. Leur info n'est pas non plus crédible car tous les calculs s'opposent à cette prétendue expérience qui n'est que vantardise pour épater le bourgeois.
L'expérience de 98 % des plaisanciers n'a pas d'intérêt non plus, car ils ne sont exposés qu'à des circonstances ordinaires, or nous attendons d'une ancre qu'elle nous aide dans les circonstances exceptionnelles.
Il faut bien se dire, qu'avec nos types de bateaux et la profondeur de nos bailles à mouillages, nous faisons avec ce que nous avons.
Le but étant de comprendre ce que l'on doit faire au mieux
Une bonne règle passe partout serait de dire:
une ancre moderne, une chaîne de grade élevée, une boule une ligne mixte voir un amortisseur.
La ligne mixte est composée d'une partie textile correspondant à 80 % de la longueur de la chaîne avec un minimum de 20 m ou d'un amortisseur en élastomère sur main de fer.
- de 10 mètres, on mouille la hauteur au davier X force du vent + 1 sans descendre en dessous de 5
- quand plus de 10 mètres de fond et/ou ligne amortisseur on mouille la hauteur au davier X force du vent sans descendre en dessous de 5
Laissez tomber la règle des glénans qui est de 3 fois la hauteur du fond; on sait que c'est insuffisant par vent au delà de 3 beaufort.