Des sonars pour détecter les OFNI ?
Posté : 04 mars 2017, 08:45
Bonjour à toutes et à tous,
http://www.lepoint.fr/sport/voile-vende ... 168_26.php
""Voile - Vendée Globe : comment éviter ces maudits OFNI ?
Ces "objets flottants non identifiés" sont responsables de l'abandon de Vincent Riou et ont ralenti Alex Thomson, le leader, et Sébastien Josse (3e).
- La vitesse accentue les risques de collision
Roland Jourdain, devenu chef du projet du skipper Morgan Lagravière (actuel 4e), raconte que le « bizuth » lui a fait part de la présence de nombreux OFNI lors de sa descente de l'Atlantique sud. Pour les repérer, « chacun sa méthode » : « prière, séance de vaudou, chakra », rigole Bilou. Jourdain reprend son sérieux. « Le problème, c'est que les bateaux actuels sont beaucoup plus rapides que par le passé. À 10 nœuds (18 km/h), il est plus facile de repérer des OFNI qu'à 25 nœuds (46 km/h) ! L'augmentation de la vitesse accentue forcément les risques de collision. » « Malheureusement, ça fait partie de notre métier, ajoute Jean Le Cam (Finistère Mer Vent), actuel 9e du Vendée Globe. C'est un souci omniprésent. Et quand ça arrive, il n'y a rien à faire. C'est des moments à la con ! »
- Si les bateaux disposent de plus en plus d'électronique à bord, aucun n'est équipé de sonar capable de repérer ces maudits OFNI. « Nous y travaillons, assure Alain Gautier. Le problème, c'est qu'actuellement, les sonars sont très lourds, ce qui aurait un impact sur la performance des bateaux. Il faudrait pouvoir miniaturiser ce type d'équipements. » La recherche en la matière engendrerait en revanche un coût financier certain. « C'est toujours difficile de développer des techniques qui ne seraient faites que pour ce type de bateau. Cela nécessite un long travail de recherche et les budgets sont déjà conséquents », souligne Roland Jourdain."
Comme d'habitude, le progrès technologique viendra de la course au large.
Bien cordialement :Cool:
http://www.lepoint.fr/sport/voile-vende ... 168_26.php
""Voile - Vendée Globe : comment éviter ces maudits OFNI ?
Ces "objets flottants non identifiés" sont responsables de l'abandon de Vincent Riou et ont ralenti Alex Thomson, le leader, et Sébastien Josse (3e).
- La vitesse accentue les risques de collision
Roland Jourdain, devenu chef du projet du skipper Morgan Lagravière (actuel 4e), raconte que le « bizuth » lui a fait part de la présence de nombreux OFNI lors de sa descente de l'Atlantique sud. Pour les repérer, « chacun sa méthode » : « prière, séance de vaudou, chakra », rigole Bilou. Jourdain reprend son sérieux. « Le problème, c'est que les bateaux actuels sont beaucoup plus rapides que par le passé. À 10 nœuds (18 km/h), il est plus facile de repérer des OFNI qu'à 25 nœuds (46 km/h) ! L'augmentation de la vitesse accentue forcément les risques de collision. » « Malheureusement, ça fait partie de notre métier, ajoute Jean Le Cam (Finistère Mer Vent), actuel 9e du Vendée Globe. C'est un souci omniprésent. Et quand ça arrive, il n'y a rien à faire. C'est des moments à la con ! »
- Si les bateaux disposent de plus en plus d'électronique à bord, aucun n'est équipé de sonar capable de repérer ces maudits OFNI. « Nous y travaillons, assure Alain Gautier. Le problème, c'est qu'actuellement, les sonars sont très lourds, ce qui aurait un impact sur la performance des bateaux. Il faudrait pouvoir miniaturiser ce type d'équipements. » La recherche en la matière engendrerait en revanche un coût financier certain. « C'est toujours difficile de développer des techniques qui ne seraient faites que pour ce type de bateau. Cela nécessite un long travail de recherche et les budgets sont déjà conséquents », souligne Roland Jourdain."
Comme d'habitude, le progrès technologique viendra de la course au large.
Bien cordialement :Cool: